jeudi 3 février 2011

"La chance sourit à ceux qui ne doutent jamais d'elle" (Mireille)


Bonnes nouvelles, découvertes, nouvelle maison... encore dans une tornade de changements ces derniers jours. Alors on va la faire dans l'ordre. 

Il y a deux jours, premier repas chez des Argentins (les parents de Fabrina, la copine qui m'accueille), et surtout, premier steak ! Pas pu prendre de photo de la bête en question, mais pour l'échelle, il n'y avait pratiquement plus de place dans mon assiette pour mettre les "papas" (frites plates) et la salade... Repas dans le nouveau quartier de Buenos Aires (cf photo), près de fleuve et de la mer, très occidental. Le retour en taxi a failli nous coûter la vie, et aussi celle d'un pauvre vélo qui passait par là (les Argentins conduisent très vite et très n'importe comment, mais sont du coup beaucoup plus attentifs que les Grenoblois).

Ensuite, j'ai trouvé LA coloc-super-agréable-génialissime-trop-jolie, dans le quartier de San Telmo, pas très loin de mon stage en bus (ce qui implique que je vais encore devoir risquer ma vie en prenant le bus, rien n'est parfait). Le surnom de la maison est la Casita Feliz Verde, ou l'Heureuse Petite Maison Verte. Il y a sept chambres, dont une pour le propriétaire, Juan, vieux-rockeur-hippie de 58 ans et sa copine Sergia (oui, c'est le féminin de Sergio). Les vacances d'été ne se terminant qu'à la fin du mois, la coloc est encore relativement vide : Christopher l'américain, Marilou la suisse, et moi-même. Il reste donc encore trois chambres de libre, et on attend une française qui devrait arriver dans la semaine. 

 



Petit déj le plus proche possible de ce dont j'ai l'habitude en France, mais en fait, pas pareil du tout : ici, à-grand-mon-désespoir-d'occidentale-difficile-qui-n'aime-rien, les aliments n'ont pas le même goût qu'en France. En gros, même le riz avec un peu de beurre et de sel que je me suis fait hier n'a pas le même goût qu'un riz-beurre-sel grenoblois. (Mais les tomates sont meilleures que chez nous!) Nouveau défi donc : m'habituer à la cuisine locale.

Et en bonus, quelques photos de la coloc, et de ma chambre, qui vient d'être repeinte.
Cette après-midi, je tente une courageuse sortie en bus pour aller rencontrer les gens de mon stage, et je vais sûrement commencer plus tôt, vu que j'ai trouvé un toit et un lit plus rapidement que prévu, et que j'ai hâte de faire quelque chose avec mes deux mains, au lieu de glandouiller à 11 000 km de chez moi.

J'espère que tout va bien pour vous, et que vous ne vous caillez pas trop (ici, 30°C, ô joie).
















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