mercredi 23 mars 2011

Pic-nic à la réserve écologique de Buenos Aires - Photos Noir et Blanc




Petit article pour clarifier la situation, pour ceux et celles qui croient ou ont l'impression que j'ai le cafard, le manque du pays, etc etc. Et bien non, rien à voir ! 
Ici c'est vraiment l'éclate, j'ai rencontré des gens incroyables au stage et ailleurs, je fais du théâtre, du Pilates, du yoga, je fais des soirées crêpes avec mes colocs pour faire découvrir la gastronomie française aux allemands, américains et argentins, je donne des cours de flûte, je dors, je me réveille tard, je pars en excursion avec Romi, je vais faire mes courses au chinois avec Marilou, je rencontre plein de nouvelles têtes, j'appelle Air France (la Fondation, pas les avions hein), je prends le bus, je vais à la réserve naturelle, je marche, je marche, je marche, et je marche encore, et, surtout, je ne m'ennuie pas !! Absolument pas le temps de penser à la France ; en plus, le compte-à-rebours est lancé, il ne me reste bientôt plus que 3 mois... alors je fonce et saisis toutes les opportunités.


Pour les dernières nouvelles sympas, on a eu droit à une superbe coupure d'électricité lundi soir dans tout le quartier ; quel ne fût pas mon plaisir, quand je suis arrivée dans la rue Bolivar, à 23h30, plongée dans le noir total. Bon, je vais pas faire la maline, je peux vous dire que j'ai failli finir le trajet en courant. Mais comme je sors d'une énième entorse à la cheville gauche (courir dans les rues de Buenos Aires pleines de nid-de-poules géants n'est décidément pas une bonne idée..), mon cerveau teeeellement intelligent, et à ce moment là plutôt dirigé par l'adrénaline, m'a conseillé de marcher sur le bord de la route plutôt que sur le trottoir, pour éviter de me tordre la cheville dans un trou-de-troittoir (ils sont encore plus nombreux que les trous-de-routes) mais surtout pour éviter ... les embuscades (vous avez vu comme votre cerveau peut être parano ?? J'ai choisi la route et les bus qui passent à 70km/h lancés en pleine descente avec des phares plus que défaillants plutôt que les soi-disant méchants qui pouvaient m'attendre sur le trottoir.. bref, je reverrai mon manuel de survie, ok). Arrivée devant ma porte, je me suis enfin rappelée que mon super-portable-argentin avait.. une lampe de poche intégrée. Hé ouais. Pratique pour retrouver ses clés dans le noir, sont pas débiles ces argentins.  Et dans mon patio, j'ai découvert tous mes colocs autour de la table. Mais genre TOUS les colocs. Historiiiique !! Donc voilà, il aura fallu une coupure d'électricité de 5h pour que tous les geeks que nous sommes lâchent leurs ordis pour aller tous discuter à la lueur de la bougie (hé oui, pas de courant, pas d'Internet...). Comme quoi, les pannes, ça te socialise.
Sinon, on a encore reperdu 10 °C après les avoir repris, donc un jour c'est l'été, un jour c'est l'automne, puis l'été, puis l'automne.. Et là c'est la pluie en l'occurrence, et une bonne pluie argentine, pas une pluie de chochotte comme en Europe. Le genre de truc qui m'a empêché de dormir toute la nuit tellement ça faisait  du bruit sur le toit en plastique de mon patio (oui, c'est MON patio, j'ai décidé, y a que ma chambre qui donne dessus alors oui il est à moi, je le garde et je le surveille).
Mais on s'en fout, puisqu'avec Romi on se fait la malle à Mar del Plata demain matin jusqu'à dimanche, jeudi et vendredi étant fériés, comme la moitié des jours de l'année en Argentine haha (4 jours fériés en deux mois, c'est pas mal quand même, et c'est pas fini, c'est comme ça tout le temps !). Jolies photos en perspective, à lundi !!


1 commentaire:

  1. Bonjour Marion ! C'est la maman d'Aurélien ! J'espère que tu prends des notes en plus de ton blog ! En effet, je me régale en lisant tes articles: ta façon de narrer les évènements, les anecdotes contées avec humour et naturel me font espérer que peut-être tu seras un jour tentée de coucher tout cela dans un livre! Tu as la plume facile, semble-t-il! Continue bien ton séjour; nous te suivons autant que faire se peut! Bisous

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