Les enfants, à table !

 

Un petit article sur la cuisine-alimentation-bouffe-nourriture-bref-tout-ce-qui-est-à-peu-près-comestible en Argentine.

- La fierté nationale, le dulce de leche, ou confiture de lait. Bon, j'ai essayé, et au risque de me faire poignarder au fond d'une ruelle par la totalité de mes amis argentins pour le crime de lèse-majesté (oui, ça s'écrit comme ça lecteur, ne tire pas cette tronche de cake, j'ai vérifié) que je vais commettre dans une demi-seconde... roulements de tambours... j'aime pas. Et là, ma maman pousse un long soupir d'exaspération : "pour changer...". Ba oui, on s'refait pas. Et au passage, il est où le Nutella ?  Nulle part, il a pas réussi à traverser l'Atlantique à la nage. Envoyez moi du Nutella par pitiéééééé !

- L'asado, ou barbecue, avec plein de viande, dehors les végétariens. On en fait un toutes les deux semaines, sur la terrasse, on invite plein de monde (sous entendu, la maison se remplit de gens non-hispanophones, et devient une mini-Europe). Et le proprio est super content, il adore nous voir jouer de la musique (pour l'instant, on en est à guitare + chant + cajón peruano). 

- Les fruits et légumes ! Nous avons une fruteria au coin de la rue, un espèce de primeur ouvert tous les jours, avec des fruits et des légumes frais pas chers du tout comparés à la France, ce qui nous permet de nous gaver littéralement de salade, tomates (qui ont du goût), brugnons, poires, bananes, kiwis... et nous faire des bons repas dans le patio (il est beau hein le patio hein!). Je vous présente d'ailleurs, Marilou (Suisse) à gauche sur la photo (qui sourit comme 99,9% du temps), et Maya (la française blonde qui ne s'arrête plus de rire quand elle a bu trop de bière, même devant le marchand de glace qui attend depuis 3 minutes qu'elle est finie ; et ça c'est du vécu), à droite (là on dirait qu'elle est sage, mais vous pouvez quand même noter son sourire espiègle).

- Etc etc etc il est 02h55 du matin je suis fatiguée et demain je dois mener une nouvelle bataille sans merci à la poste, le monde est cruel. Sous-entendu, je vous laisse (s'il y a  beaucoup de parenthèses, c'est parce que j'aime bien les parenthèses, et aussi à cause de Kundera, un de mes auteurs préférés ; et s'il y a des fautes, c'est parce que je fais dodo sur le clavier). La bise !