mardi 19 avril 2011

Concepción de Uruguay (Argentina) - Paisandú (Uruguay)


Menu du jour : "petite escapade spéciale Visa".
En effet, cher lecteur, le visa touristique est valable 90 jours... on compte dans sa tête... = 3 mois. Sachant que je suis entrée en territoire argentin le 29 janvier au matin, dans une chaleur tremenda, et que maintenant je me pèle les fesses, il était clairement l'heure de passer une frontière pour renouveler mes 90 jours qui arrivaient à leurs fins. Avec mon infatigable compagnonne Romi, et sa soeur Kari, et son pote Sile, nous sommes parti en car (j'en peux plus des cars, soit dit en passant), pour Concepción de Uruguay, qui, malgré son nom, n'est pas en Uruguay, chez son oncle et sa tante. Sur les sublimes photos prises du car, vous pouvez voir le fleuve Paraná (on s'est tapé 4h30 de car à aller donc j'ai été sympa j'ai trié les photos, je n'ai pas voulu vous noyer sous ma pluie d'images de pampa et de poteaux électriques, et de nuages, je kiffe le ciel au cas où vous n'auriez pas remarqué). 



La maison de l'oncle et de la tante de Romi. Une petite maison basse, comme la plupart des maisons en Argentine. Ici, au contraire de la France, un appartement est en général plus cher qu'une maison. Avec nous sur les photos, Victoria, dite Vicky, 7 ans, cousine de Romi, très intelligente, très marrante, et très collante ! On est allés jouer au billard, auquel je n'ai pas joué bien évidemment puisque que j'ai préféré montrer mes talents de ping-pongeuse et de babyfooteuse. J'ai donc restauré l'image sportive de la France (Quoi ? J'ai les chevilles qui enflent ? Mais nooooooooooon. Et j'accepte quiconque  me défie à mon retour). Et puis on est quand même allés en Uruguay, vu que c'était le but du voyage à la base. 


Voilà. L'Uruguay c'est trop le monde des Bisounours, y a pas une âme dans les rues à l'heure de la sieste, tu peux laisser ton vélo sans cadenas sans qu'on te le pique au bout de 40 secondes comme à Buenos Aires, tu peux traverser la route sans risquer de te faire écraser, tout est calme, tu es au paradis... Bon sauf que, comme les Argentins, ils n'ont pas encore intégré l'usage de la ceinture de sécurité. Sinon, à la douane on a sorti le grand smile, et tout est passé comme sur des roulettes, mon nom de famille sur mon famille a failli traumatiser le douanier au moment de le rentrer dans l'ordi, mais j'ai eu mon petit tampon chéri pour rester encore 90 jours en Argentine.

Et la grande-nouvelle-qui-pète-le-feu-qui-gère-la-fougère (Margaux spéciale cacedédi), c'est que mis viejos (et oui c'est comme ça qu'on dit "parents" ici, ça en dit long !) arrivent samedi à Buenos Aires. J'ai failli faire une pancarte géante pour les accueillir mais je me suis dit que ça allait me gêner pour leur sauter au cou quand ils vont arriver avec leurs grosses valises pleines de tous les trucs que j'ai oublié en partant héhé.

Dans le prochain article, programme des deux prochaines semaines  de périple argentin dans la pampa en poncho à dos de lama... Joyeuses Pâques !
PS : Pour l'histoire, l'enceinte posée par terre qui sort de nulle part est mythique, même si on dirait pas. Imaginez vous qu'à 11 000 km de la France, au fin fond de l'Uruguay, sur une place perdue au milieu d'un mini pueblo, j'entends la musique d'Amélie Poulain... qui sortait de cette baffle. Complètement OUF les gaaaaaars ! (J'aime parodier l'Adolescent...)

2 commentaires:

  1. GADAUD Catherine KatNage25 avril 2011 à 14:00

    Ah!c'est la 1ère fois que je regarde un blog et que je me lance à faire un commentaire!: même pas sure que tu le lises jolie Marion! Bref, cela me fait plaisir de voir ton sourire voyager ainsi au bout du monde; il y a de la place là-bas! et de l'air; on doit pas se sentir très tassés.
    Grosse bise de Kat-Nage. Catherine GADAUD

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  2. Troooop ouf pour Amélie Poulain!! (oui je sais, sur tout ce que tu viens de dire et de montrer, je ne percute que Amélie Poulain, c'est mon coté "parisienne en manque" qui ressort^^). J'espère que tes parents sont bien arrivés et que tu t'éclates en Patagonie, je te fais plein de bisous du pays où on fait des Royal Wedding où 1 million de personnes sont attendues dans les rues de Londres et 1 milliard devant les écrans... ça frôle l'hystérie, mais ça me fait kiffer les histoires de princes et de princesses avec des beaux bijoux pleins de diamants et des robes Alexander Mc Queen trop chères. ** étoiles dans les yeux de gamines**
    Poutoux poutoux,
    Sonia

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